Ce vendredi, 14 février 2024, l’Autorité nationale d’assurance qualité dans l’enseignement, la formation et la recherche (ANAQ), a rendu public les résultats définitifs des évaluations des institutions d’enseignement supérieur, au compte de la session 2023-2024.
C’est le secrétaire du ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation Dr Facinet CONTE qui a officié la cérémonie organisée au siège de l’ANAQ sis à Nongo. C’était devant les représentants des institutions d’enseignement supérieur (IES) du pays.
C’est une remise d’attestations après la proclamation des résultats définitifs des évaluations pour l’accréditation des programmes de formation et l’habilitation institutionnelle par l’autorité nationale d’assurance qualité. Au total, 88 programmes ont été accrédités et 7 institutions d’enseignement supérieur habilités.
Ces résultats des évaluations de l’autorité nationale d’assurance qualité sont de la session 2023-2024. Par cet acte, l’ANAQ promeut la culture de l’excellence tout en créant de l’émulation au sein des institutions d’enseignement supérieur.
Lors de cette cérémonie, Prof. Kabinet OULARE déclare que son agence s’emploie à s’assurer que les institutions et programmes respectent les normes de qualité fixées, en répondant aux critères d’excellence et de pertinence pour le développement de l’enseignement supérieur en Guinée.
»Avec vous, par vous, pour vous et avec efficacité et efficience, l’ANAQ conduira à bon port la dynamique de l’assurance qualité dans notre pays.
Pour la session 2023-2024, huit (8) Institutions d’Enseignement Supérieur ont présenté leur candidature pour l’habilitation dont trois (3) IES publiques et 5 IES privées pour un nombre total de quatre-vingt-treize (93) diplômes, tandis que 121 programmes ont postulé pour l’accréditation. Il est à reconnaitre que d’importants défis nous interpellent encore, car la valorisation de l’assurance qualité dans les organisations exige des parties prenantes, des efforts et des sacrifices afin de maximiser les performances et acquis institutionnels. Ceci implique la nécessité d’une ouverture et d’une flexibilité constante des acteurs institutionnels face aux différentes recommandations des experts évaluateurs en vue de promouvoir le changement, améliorer qualitativement et progressivement les insuffisances et les aspects lacunaires relevés ou notifiés. » a t-il rajouter.
Au titre de l’accréditation : sur un total de 106 programmes évalués, 88 ont été accrédités et 18 non accrédités. Pour un taux de réussite de 83, 01%. Soit 93,75% pour le master et autres (30/32) ; 78,37% pour la licence (58/74).
S’agissant de l’habilitation : sur les 8 IES évaluées, 7 ont été habilitées à délivrer 79 diplômes dont deux doctorats, 17 masters et 60 licences. Soit un taux de réussite de 87,5%. Ces résultats sont largement au dessus de ceux des années précédentes.
« Les actions de I’ANAQ nous rassurent de plus en plus et ses recommandations constituent pour nous en réalité, des pistes et outils d’aide à la prise de décision. C’est pour cette raison, Monsieur le Secrétaire Exécutif, nous vous en félicitons et nous vous invitons à persévérer dans cette dynamique, à l’effet d’améliorer progressivement la qualité des offres de formation dans nos IES publiques et privées. Le soutien du département n’en fera point défaut », a indiqué Dr Facinet Conté, Secrétaire Général du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.
Par contre d’autres institutions d’enseignement supérieur n’ont rempli les critères d’évaluation. Elles vont donc devoir travailler d’avantage pour voir leurs programmes accrédité à la prochaine édition.
Appel à candidatures ouvert aux fonctionnaires.
La 2e édition de la SENARI couplée au centenaire de l’Institut de Recherche en Biologie Appliquée »IRBAG » de Pastoria.
C’est sous le thème la »Recherche scientifique en Guinée: Un siècle Après », que la deuxième édition de la Semaine Nationale de la Recherche et de l’Innovation s’est ouverte dans la région de Kindia à l’institut de recherche en biologie appliquée. La cérémonie de lancement de cette 2e édition de la SENARI. PARI couplée au centenaire de l’IRBAG s’est tenue ce lundi 2 Décembre 2024. C’est le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation Alpha Bacar BARRY, qui a présidé cette journée d’ouverture.
« un siècle de recherche scientifique (…) parce que les résultats ont été insuffisamment communiqués. Nous découvrons la grandeur et l’engagement de beaucoup de cadres de l’IRBAG. Et notre rôle pour les prochaines années, c’est de faire découvrir à toute la Guinée ce que l’IRBAG de Pastoria en général a représenté à la fois la Guinée, l’Afrique mais aussi le monde. Nous sommes résolument engagés à faire un centre d’Excellence sur les questions de biologie mais aussi un centre d’Excellence en recherche scientifique tout court. »
Pour Alpha Bacar BARRY, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, cette semaine dédiée aux scientifiques, vise à évaluer l’état des lieux de la recherche en Guinée et à encourager l’innovation.
Le directeur de l’IRBAG, Pr Mohamed Sahar TRAORE, a déclaré que cette célébration était un moment historique, marquant la fin d’un cycle et le début d’une nouvelle ère pour l’institut, avec un besoin urgent de modernisation pour rester au sommet de la recherche.
La SENARI et Prix Annuel de la Recherche et de l’Innovation 2024, représente une véritable plateforme pour le renouveau de la recherche scientifique en Guinée.
Avec une dynamique collaborative renforcée et un soutien gouvernemental constant, la Guinée est sur le point de redéfinir son rôle sur la scène scientifique internationale, faisant de la recherche un moteur essentiel de son progrès économique et social.
Entre panels et expositions dans les stands, la semaine scientifique à Kindia répond aux attentes des participants. Dans cette fourchette de panelistes figure le secrétaire exécutif de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité Prof. Kabinè OULARE. Il a échangé sur la situation des écoles doctorales et la méthode QA-doc.
Au menu de la semaine nationale de la Recherche et de l’innovation, le prix annuel aux meilleurs projets de recherche et d’innovation est prévu. Ce prix permet d’encourager les prouesses des chercheurs et innovateurs. Au nombre de 16 candidats, les 3 premiers prix seront récompensés avec des thématiques liés au développement durable, l’environnement, l’intelligence artificielle ou encore le digital. Le Ministre de tutelle se veut conséquent et rassurant à un moment où la science est le socle de tout développement.
La SENARI et PARI 2024 représente une véritable plateforme pour le renouveau de la recherche scientifique en Guinée. Entre l’engagement des autorités, les projets ambitieux des chercheurs et la commémoration d’un siècle de découvertes, cet événement offre une occasion en or d’imaginer un avenir où la science sera au service du développement du pays. Avec une dynamique collaborative renforcée et un soutien gouvernemental constant, la Guinée est sur le point de redéfinir son rôle sur la scène scientifique internationale, faisant de la recherche un moteur essentiel de son progrès économique et social.
Il est désormais membre titulaire de l’académie des sciences de Guinée.
Le Professeur Kabinè OULARE, Secrétaire Exécutif de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité, a depuis le samedi 26 Octobre 2024, arboré la toge des académiciens.
C’était lors de la cérémonie d’ouverture de la rentrée académique 2024-2025 à Conakry.
Professeur OULARE devient ainsi l’un des 35 membres titulaires de l’académie des sciences de Guinée. Ils ont le devoir de mener des réflexions profondes sur plusieurs domaines en vue d’appuyer le gouvernement à accélérer le développement de la nation.
Selon le ministre Félix LAMAH qui a présidé ladite cérémonie, le gouvernement dans son élan de mise en place des institutions fortes, l’académie des sciences de Guinée doit être la tête pensante de l’Etat. Il a souhaité une bonne rentrée aux académiciens en général, avant de les exhorter au travail.
C’est en 2019 que l’académie des sciences de Guinée à été créée. Pr. Mamadou Aliou Baldé, Président de l’institution a, à son tour félicité les nouveaux académiciens avant de revenir sur les principes et éthiques qui régissent l’institution.
« L’académie met à disposition ses compétences pour appuyer les institutions publiques et privées dans divers domaines » en ces termes, le président de l’ADSG rassure le gouvernement de la disponibilité de son institution dans le développement de la nation.
Ainsi, l’Académie des Sciences de Guinée accueille sa première cohorte d’académiciens, marquant le début d’une rentrée académique prometteuse au compte de la session 2024-2025. Cette cérémonie, placée sous le signe de l’engagement et de l’espoir, souligne le rôle clé que l’institution qu’elle s’apprête à jouer dans le développement scientifique artistique et technologique du pays.
Vous trouverez sur ce lien toutes les information y afférant.
« Nous avons jugé utile d’organiser un séminaire à l’attention des équipes de direction de toutes les institutions d’enseignement supérieur de recherche du pays pour procéder à des programmes de renforcement de capacité. Nous voulons travailler sur la constitution et l’amélioration du niveau et de la qualité de gouvernance dans ces institutions afin d’assurer un enseignement de qualité à nos étudiants ».
Par ces propos, le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation a ouvert une semaine(du 23 au 28 Septembre 2024) d’échanges dans la salle CAMES, au sein de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry. 21 formateurs sont déployés pour 628 participants composés de tout ceux qui interviennent dans le système de l’enseignement supérieur en Guinée. Ce séminaire selon le ministre Alpha Bacar, est une réponse à un constat, au manque à gagner dans les IES du pays.
L’Autorité Nationale d’Assurance Qualité ANAQ, est au centre de cette rencontre scientifique qui regroupe d’éminents formateurs internationaux comme le Pr Lamine GUEYE du Sénégal.
Dans la fourchette de modules prévus à l’occasion, figure celui sur la gestion de la Qualité et de l’accréditation. Un module animé par Pr Kabinè OULARE, Secrétaire Exécutif de l’ANAQ. Ce mardi il a ouvert le bal avec 77 Directeurs de Programmes de l’enseignement supérieur, venus des différentes institutions du pays. Il s’agit de 2 programmes doctoraux, 3 programmes de master et 72 programmes de licence. Pendant 8 heures d’échanges intenses, les participants ont partagé avec le formateur, leurs préoccupations en matière de l’Assurance Qualité au sein de leur établissement. Au cours des débats, la compréhension du mécanisme de gestion de la Qualité et de l’accréditation des programmes s’est invitée. A la fin de ce module qui porte sur la gestion de la Qualité et de l’Accréditation, les 77 participants devraient être capables de:
Le Vendredi 27 septembre, Professeur OULARE se prêtera à une autre animation portant sur la Qualité et Evaluation, au nombre de 36, les vices recteurs et les Directeurs Généraux Adjoints seront concernés.
Du 1er au 3 Juillet 2024, s’est tenu le 1er colloque international en Assurance Qualité dans le domaine de l’enseignement supérieur en Guinée. L’Autorité National d’Assurance Qualité initiatrice de cette rencontre fait de la valorisation des IES du pays, son cheval de bataille. Ce sont plus de 10 pays de l’Afrique francophone qui séjournent à Conakry, la capitale Guinéenne.
« La problématique de la gestion des données issues des évaluations à l’ère du numérique » est au centre de la rencontre pour les deux premiers jours du colloque et le 3ème sera dédié aux partenariat et réseautage. Le RAFANAQ et la Fédérations des Cellules Internes d’Assurance Qualités aussi tiendront leurs assemblées à l’occasion.
« Ce colloque qui se veut un lieu de rencontre et de partages d’expérience, un cadre où toutes les sensibilités intéressées par la question de l’assurance qualité peuvent trouver un espace d’expression et de confrontation. C’est l’occasion de réfléchir sur l’exploitation des données des évaluations à travers le numérique », a déclaré à la cérémonie d’ouverture, le Secrétaire Exécutif de l’ANAQ. Professeur Kabinè OULARE.
Pr Lamine GUEYE, Président du Réseau Africain de l’Agence Nationale de Qualité (RAFANAQ), s’exprime sur la tenue de ce colloque de l’ANAQ: « C’est une opportunité d’échanger avec les hauts responsables de l’assurance qualité en Afrique, parce que nous avons un réseau commun qui regroupe plus de 15 pays d’Afrique qui ont mis en place un dispositif d’assurance qualité en vue de l’amélioration continue de la qualité dans l’enseignement supérieur ».
Le ministre Alpha Bacar BARRY, qui a présidé l’ouverture du colloque a placé ces propos avant de rassurer l’ANAQ-Guinée de son soutien sans faille.
»Je reste convaincu que les débats de cet atelier permettront aux participants
d’améliorer au quotidien la gestion des informations produites au cours des
différentes évaluations à travers l’utilisation des moyens informatiques. Les
participants sont invités à l’assiduité durant la formation.
Depuis quelques années, notre pays a fait de l’Assurance Qualité une priorité. L’assurance qualité est, sans aucun doute, un pilier fondamental pour garantir
l’intégrité, l’efficacité et la compétitivité de notre système éducatif et
scientifique. Elle est essentielle pour répondre aux attentes légitimes de notre
société et pour assurer que nos étudiants et chercheurs disposent des
meilleures conditions pour réussir et innover.
Une volonté politique a abouti à la création d’une agence (ANAQ)
nationale d’évaluation des programmes et des IES pour une formation de
qualité.
Cette dernière, en l’espace de cinq (5) ans a produit d’excellents résultats et
permis considérablement l’instauration d’une dynamique de changement et
d’amélioration au sein des Institutions d’Enseignement Supérieur guinéennes. »
Au terme de cette 3e journée d’échanges, le réseautage des Cellules d’Assurance Qualité et l’état des lieux des Agences Nationales d’Assurance Qualité des pays membres du RAFANAQ ont fait objet de débats.
A chaque participant, il a été remis par le Professeur Kabinè OULARE Secrétaire Exécutif de l’ANAQ Guinée une attestation de participation au colloque international sur l’Assurance Qualité.
La 2e cohorte d’experts évaluateurs de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité est à l’école des procédures d’évaluation de l’ANAQ. Du 6 au 7 juin, le personnel et son secrétaire exécutif se sont relayés pour détailler le processus et les principes liés aux évaluations.
Nous avons recueilli quelques réactions des cadres de l’ANAQ et participants à cet atelier.
»C’est un sentiment de satisfaction qui m’anime parce que nous sommes en train de nous outiller par rapport aux référentiels d’assurance qualité qui vont nous permettre de mettre en œuvre surtout les critères, les normes, les bonnes pratiques dans les institutions d’enseignement supérieur, dans les institutions de recherche et les centres de documentation et d’information. Parce qu’aujourd’hui nous partons vers la mondialisation. Il faut que nos institutions répondent à ces critères sur le plan national et international. Et aujourd’hui c’est cette formation que nous venons recevoir ». Dre Fatoumata SYLLA, Enseignante Chercheure à l’Université Gamal Abdel NASSER de Conakry.
Dr Simon Pierre LAMAH, Enseignant Chercheur l’Université de N’Nzérékoré trouve la formation à la hauteur de ses attentes.
»Ces genres de formations sont indispensables pour nous en tant qu’experts. Parce que nous ne pouvons pas aller sur le terrain, dans les institutions d’enseignement supérieur si toutefois nous ne sommes pas outillés. Nous apprécions à juste titre cette initiative de l’ANAQ ».
Pour Professeur Kabinè OULARE, secrétaire exécutif de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité, ces mises à niveau est un impératif pour nous. Ces nouveaux experts recrutés au compte de l’année 2023 sont appelés à être sur le terrain où ils affronteront les réalités. autant se familiariser aux outils de travail de l’ANAQ en vue de mener à bien la mission qui leur est assignée.
»Ils sont outillés sur les notions d’assurance qualité, sur les outils et les procédures d’assurance qualité, sur l’organisation des visites de terrain, la rédaction des rapports d’évaluations externes mais aussi sur le code d’éthique et de déontologie de l’agence nationale d’assurance qualité. Parce que ces experts doivent respecter un certain nombre des principes moraux qui sont admis à l’ANAQ », explique t-il.
Le Secrétaire Exécutif de l’Agence Nationale d’Assurance Qualité a exhorté les experts de suivre cette
formation avec beaucoup d’assiduité mais aussi de participer aux exercices qu’ils vont faire pour qu’ils
soient bien outillés à l’issue de cette session de formation.