Les représentants des États parties à la Convention révisée sur la reconnaissance des études, des certificats, diplômes, grades et autres titres de l’Enseignement supérieur dans les États d’Afrique dénommée « Convention d’Addis sur la reconnaissance », se sont réunis à Lomé, au Togo, les 9 et 10 décembre 2021. Soutenu par l’UNESCO, le Comité de la Convention d’Addis sur la reconnaissance se réunissait pour la première fois. A l’issue de deux jours de concertation, les participants ont abouti à deux principaux résultats :
1) L’élection par consensus du bureau du Comité de la Convention
2) La validation d’une feuille de route du Comité de la Convention pour les deux prochaines années.
Pour une meilleure mise en œuvre des activités et des actions relatives à la convention, le comité a mis en place trois (3) groupes de travail :
Selon Prof Kabiné Oularé, Secrétaire Exécutif de l’ANAQ et Représentant de la Guinée au Comité, « les États parties se sont engagés à mettre en œuvre la convention d’Addis sur la reconnaissance afin de renforcer la reconnaissance académique, la mobilité et la coopération inter-universitaire entre les pays, en accordant une attention particulière à la création et au fonctionnement régulier de mécanismes d’assurance qualité qui devraient être reconnus et habilités à mener une évaluation périodique des établissements et des programmes d’enseignement supérieur. Les États parties ont insisté sur la nécessité de mettre en place le réseau africain des structures nationales de mise en œuvre. Enfin tous les États membres de la région Afrique de l’UNESCO ont été encouragés à ratifier la Convention de reconnaissance d’Addis ainsi que la Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur ».
Le Togo, la Gambie, le Congo, le Sénégal, la Mauritanie, les Iles Seychelles, l’Ile Maurice, la Guinée, l’Afrique du Sud (en ligne), la Zambie (en ligne), Saint Siège (en ligne) ont participé à la rencontre.
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