Dans la vague de nomination partielle des membres du Gouvernement de transition, Dr Diaka Sidibé bénéficie de la confiance du Colonel Mamadi Doumbouya pour diriger le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MERSI).
A 33 ans, l’ancienne Directrice générale de l’Institut Supérieur des Mines et de la Géologie de Boké, a le défi d’améliorer rapidement « la qualité de l’enseignement et de la recherche » en Guinée.
Dr Diaka est une pionnière de la démarche qualité. Entre août 2018 et octobre 2019, elle était Cheffe de département Enseignement Technique et Formation Professionnelle à l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité.
Les deux dernières années, la nouvelle patronne de l’enseignement supérieur a fait de l’Institut de Géologie et des Mines de Boké une référence dans l’implémentation de la culture de l’excellence au sein des institutions d’enseignement supérieur. En 2020, son programme de »Licence Professionnelle Génie Géologique »
a été accrédité par l’ANAQ. Deux autres sont évalués cette année. Cet engagement s’inscrit dans le plan d’établissement de l’IGMB pour être un centre d’excellence sous régional en partenariat avec des entreprises, des organismes et la communauté.
Présent à la cérémonie d’installation de la ministre au lendemain de la nomination de celle-ci (27 octobre 2021), le Secrétaire Exécutif de l’ANAQ se réjouit de la perspective qui s’offre à la démarche qualité en Guinée sous le leadership d’une actrice convaincue.
La vision globale de la ministre Diaka Sidibé est claire : « mettre l’accent sur l’adéquation entre la formation et l’emploi, nous inscrire dans une démarche d’amélioration continue de nos infrastructures, d’équiper nos différents laboratoires des travaux pratiques et des recherches mais aussi valoriser les résultats de recherches, accélérer la formation des enseignants en nombre et en qualité, améliorer les conditions de travail de nos enseignants et de nos étudiants sur tous les campus universitaires ».
La première femme nommée ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l’innovation, ambitionne un nouveau cycle : « définir la place de l’innovation dans notre système de formation et de recherche dans un monde caractérisé par l’accélération des défis climatiques, numériques et socioéconomiques ». Sa démarche s’annonce dynamique pour l’atteinte des critères d’excellence. Un nouvelle ère s’ouvre à l’enseignement supérieur en Guinée.
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