Dans le processus d’amélioration de la gouvernance des universités guinéennes, la définition concertée d’un plan de développement stratégique est une etqpe cruciale. Le projet structurel INDIGO (Internationalisation des indicateurs pour une meilleure gouvernance des institutions d’enseignement supérieur en Guinée) a organisé à Conakry du 15 au 17 juin 2021 une rencontre consultative de tous ses acteurs sur la définition d’un projet d’établissement.
Au cours des travaux qui se sont déroulés à l’Université Kofi Annan de Guinée, les questions de gouvernance, de pilotage institutionnel et de promotion de la démarche qualité ont été débattus entre partenaires et associés venus des d’Europe et de Guinée.
Les partenaires institutionnels que sont le ministère guinéen de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l’autorité nationale d’assurance qualité, ont également pris part à ce chantier que la coordinatrice du Projet Annie Soriot qualifie de « co-construction pour aboutir à quelques chose d’utile pour les étudiants, les chercheurs et la société civile ».
Sur la base des résultats de l’enquête menée par l’ANAQ, l’atelier consultatif recommande entre autre : « l’élargissement de l’élaboration des projets d’établissement aux autres institutions supérieures (9 institutions d’enseignement supérieur ont un plan d’établissement) ; la mise en place des conseils d’administration (18% en ce moment) ; favoriser la mobilité des ressources ; …»
Le renforcement des capacités des acteurs est le credo du projet. Après l’atelier de Conakry, les échanges vont se poursuivre en octobre 2021 à l’université européenne Viadrina Francfort en Allemagne.
Le projet INDIGO a pour but de soutenir la modernisation des universités guinéennes en les accompagnant dans la définition et la construction de leur projet d’établissement. D’une durée de trois ans, le projet est porté et coordonné par l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en partenariat avec deux autres universités européennes (Université de Liège et Université européenne Viadrina de Francfort-sur-l’Oder), trois universités guinéennes (Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, Université Général Lansana Conté de Sonfonia-Conakry, Université Kofi Annan de Guinée), le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) et l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité (ANAQ). 13 autres partenaires guinéens et européens sont également associés au projet, dont huit universités guinéennes de l’interieur du pays, ainsi que l’Agence française de développement (AFD), l’Agence belge de développement (Enabel), le projet BoCEJ (Booster les Compétences pour l’Employabilité des Jeunes) de la Banque mondiale, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Ambassade de France en Guinée et en Sierra Leone.
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AUTORITE NATIONALE D’ASSURANCE QUALITE DANS L’ENSEIGNEMENT, LA FORMATION ET LA RECHERCHE (ANAQ)
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