En marge des travaux d’élaboration de la convention de coopération triennale entre l’ANAQ-SUP Sénégal et ANAQ Guinée, la délégation des deux instances d’Assurance qualité a rendu une visite de courtoisie le vendredi 16 juillet au Gestionnaire du Projet_BoCEJ, Thierno Iliassa BALDE, entouré de son équipe.
Au cours des échanges, le Secrétaire exécutif de l’ANAQ, Pr Kabinè Oularé, a d’abord rappelé quelques activités menées par son institution depuis sa création en 2017 avant de décliner l’agenda des trois prochaines années. Il a également mis l’occasion à profit pour réitérer sa reconnaissance à l’égard du #Gouvernement_guinéen et de la Banque_mondiale à travers le Projet BoCEJ pour les louables efforts consentis dans le cadre de la qualification du système éducatif national. Prenant la parole, Pr. Lamine Gueye, Secrétaire exécutif de l’ANAQ SUP, a salué et magnifié les progrès réalisés en un temps record par l’ANAQ Guinée dans le processus évaluation des programmes de formation des universités et écoles professionnelles.
Pour rappel l’ANAQ Guinée a été créée par décret présidentiel dans le cadre de la mise en œuvre du Projet BoCEJ dans sa composante « Appui institutionnel et révision du cadre réglementaire ». En trois ans, l’institution a réalisé une évaluation pilote et deux évaluations nationales portant sur plus de 150 programmes et une dizaine d’institutions. Au-delà, elle fait partie désormais du Réseau d’Assurance Qualité de l’Afrique Francophone, un organe supranational qui bénéficie de la reconnaissance de l’AUF, de l’UNESCO et de la Banque mondiale.
Source : Service de Communication Projet BoCEJ
L’évaluation externe des programmes et des institutions tire à sa fin. Cette phase du processus est déclenchée depuis le 21 juin 2021. La campagne a touché toutes les régions administratives du pays à l’exception de N’Zérékoré où aucune candidature d’accréditation ni d’habilitation n’a été enregistrée.
Ailleurs dans les différentes institutions la présence des experts évaluateurs guinéens, sénégalais et marocains suscitent un engouement pour la qualité. « Nous apprécions hautement ces évaluations de l’ANAQ. Elles nous permettent de nous connaître nous-même. La qualité est notre raison d’être » explique le Directeur Général de l’Institut Supérieur Vétérinaire et Agronomique de Faranah, Prof Sara Bailo Diallo. Pour la première fois, l’ISAV de Faranah a soumis quatre (4) rapports d’autoévaluation de ses programmes.
Progressivement, les établissements comprennent la nécessite de passer par l’évaluations pour s’améliorer. « L’évaluations permet d’identifier les points faibles en vue de les transformer en objectifs pour la qualification de l’enseignement » résume un enseignant chercheur. A l’université de Labé, le recteur Mamadou Gongorè Diallo attend les recommandations issues de l’évaluations de ses huit (8) programmes pour amorcer la réalisation de son rêve : « faire de Labé un pôle d’excellence ».
Cette perception de l’évaluation est partagée presque partout où les experts externes se sont rendus. Des salles de classes aux champs d’application des étudiants et des sites de stages aux laboratoires, tout est passé au peigne fin. Des échanges directs ont lieu avec les étudiants et les encadreurs pédagogiques. A la fin de l’évaluation externe des programmes MIAGE des universités Amadou Dieng et la Source, Prof Oumar Niang, un des évaluateurs venus de Sénégal a confié : « nous sommes très à laisse en évaluant les différents programmes. Nous avons constaté que l’ANAQ a fait un travail préparatoire très important avec l’ensemble des acteurs qui ont en charge l’assurance qualité dans les établissements ».
Si ces appréciations confortent l’autorité nationale d’assurance qualité dans sa stratégie de promotion, le Secrétaire Exécutif lui trouve satisfaction ailleurs. « Nous avons innové en instaurant le numérique. C’est un grand challenge de pouvoir travailler entièrement sur le digitale. Cela nous a énormément raccourci les tâches» se félicite Prof Kabiné Oularé.
Cette année, l’ANAQ a mis en place une plateforme numérique sur laquelle les différents rapports sont déposés. Au total, 71 programmes sont évalués en vue de l’accréditation et 11 institutions ont postulé à l’habilitation.