Archive annuelle 2021

ParAboubacar CAMARA

COOPERATION : UN PLAN TRIENNAL ENTRE l’ANAQ GUINEE ET L’ANAQ-Sup

Du 11 au 17 juillet 2021, le Prof Lamine Gueye, Secretaire Exécutif de l’ANAQ-Sup du Sénégal accompagné du coordonnateur technique et administratif de son institution ont examiné avec le Prof Kabiné Oularé et son équipe le contenu de la convention de coopération qui encadre les relations entre les deux premières autorités nationales d’assurance qualité de l’Afrique de l’ouest francophone.

L’agenda de travail en Guinée, a été marqué par des entretiens riches et variés avec les acteurs institutionnels sur la démarche qualité. Au niveau du ministère de l’enseignement supérieur, Prof Lamine Gueye, a  échangé avec le Secrétaire Général du MESRS, des cadres des directions  générales de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avant d’être reçu par le ministre d’État Aboubacar Sylla. « Nous avons retenu la forte volonté politique de faire de la Guinée la promotion de l’assurance de l’assurance qualité » se félicite le Secretaire Exécutif de l’ANAQ-Sup.

Cette impression positive est confortée sur le terrain par les rencontres dans quatre établissements « vitrines » de l’assurance qualité dans le pays. Il s’agit respectivement de l’Institut Supérieur des Mines et Géologie de  Boké (ISMGB), des Universités Général Lansana Conté de Sonfonia (UGLCS), Kofi Annan de Guinée (UKAG) et de Nongo Conakry (UNC). « Des institutions résolument engagées dans la démarche qualité » explique Prof Kabiné Oularé.  

Le projet BoCEJ (Booster les compétences Jeunes) soutenu par la Banque mondiale a été une étape clef de la visite. Ce partenaire stratégique a accompagné l’installation de l’ANAQ. « Une fierté » par son impact dans la formation et l’enseignement en Guinée confie le coordinateur du Projet BoCEJ Thierno Illiasa Baldé.   

Plus techniques auront  été les travaux que la délégation venue du Sénégal a eu avec le Conseil Scientifique et le Secrétariat Exécutif de l’ANAQ. Ces échanges fructueux ont permis d’affiner le plan triennal de coopération entre les deux parties.  Les échanges des experts évaluateurs externes, la formations des agents évaluateurs, la mobilité du personnel et le développement des partenariats sous régionaux sont au cœur des actions prioritaires « à construire et à mener ensemble ».

L’accord de coopération entre l’ANAQ Guinée et l’ANAQ-Sup remonte au 25 avril 2019 au cours d’un voyage d’étude à Dakar. Il a favorisé, la participation de plusieurs experts sénégalais  aux évaluations externes de l’ANAQ. Cet accord a été évalué à  Conakry suivi du nouveau plan d’activités conjointes à réaliser les trois prochaines années.

ParAboubacar CAMARA

VISITE DE COURTOISIE DE L’ANAQ SUP ET DE L’ANAQ AU PROJET BoCEJ

En marge des travaux d’élaboration de la convention de coopération triennale entre l’ANAQ-SUP Sénégal et ANAQ Guinée, la délégation des deux instances d’Assurance qualité a rendu une visite de courtoisie le vendredi 16 juillet au Gestionnaire du Projet_BoCEJ, Thierno Iliassa BALDE, entouré de son équipe.

Au cours des échanges, le Secrétaire exécutif de l’ANAQ, Pr Kabinè Oularé, a d’abord rappelé quelques activités menées par son institution depuis sa création en 2017 avant de décliner l’agenda des trois prochaines années. Il a également mis l’occasion à profit pour réitérer sa reconnaissance à l’égard du #Gouvernement_guinéen et de la Banque_mondiale à travers le Projet BoCEJ pour les louables efforts consentis dans le cadre de la qualification du système éducatif national. Prenant la parole, Pr. Lamine Gueye, Secrétaire exécutif de l’ANAQ SUP, a salué et magnifié les progrès réalisés en un temps record par l’ANAQ Guinée dans le processus évaluation des programmes de formation des universités et écoles professionnelles.

Pour rappel l’ANAQ Guinée a été créée par décret présidentiel dans le cadre de la mise en œuvre du Projet BoCEJ dans sa composante « Appui institutionnel et révision du cadre réglementaire ». En trois ans, l’institution a réalisé une évaluation pilote et deux évaluations nationales portant sur plus de 150 programmes et une dizaine d’institutions. Au-delà, elle fait partie désormais du Réseau d’Assurance Qualité de l’Afrique Francophone, un organe supranational qui bénéficie de la reconnaissance de l’AUF, de l’UNESCO et de la Banque mondiale.

Source : Service de Communication Projet BoCEJ

ParAboubacar CAMARA

EVALUATION EXTERNE 2021 : « NOUS AVONS INNOVE EN INSTAURANT LE NUMERIQUE »

L’évaluation externe des programmes et des institutions tire à sa fin. Cette phase du processus est déclenchée depuis le 21 juin 2021. La campagne a touché toutes les régions administratives du pays à l’exception de N’Zérékoré où aucune candidature d’accréditation ni d’habilitation n’a été enregistrée.   

Ailleurs dans les différentes institutions la présence des experts évaluateurs  guinéens, sénégalais et marocains suscitent un engouement pour la qualité. « Nous apprécions hautement ces évaluations de l’ANAQ. Elles nous permettent de nous connaître nous-même. La qualité est notre raison d’être » explique le Directeur Général de l’Institut Supérieur Vétérinaire et Agronomique de Faranah, Prof Sara Bailo Diallo. Pour la première fois, l’ISAV de Faranah a soumis quatre (4) rapports d’autoévaluation de ses programmes.

Progressivement, les établissements comprennent la nécessite de passer par l’évaluations pour s’améliorer. « L’évaluations permet d’identifier les points faibles en vue de les transformer en objectifs pour la qualification de l’enseignement » résume un enseignant chercheur. A l’université de Labé, le recteur Mamadou Gongorè Diallo  attend les recommandations issues de l’évaluations de ses huit (8) programmes pour amorcer la réalisation de son rêve : « faire de Labé un pôle d’excellence ».

Cette perception de l’évaluation est partagée presque partout où les experts externes se sont rendus. Des salles de classes aux champs d’application des étudiants et des sites de stages aux laboratoires, tout est passé au peigne fin. Des échanges directs ont lieu avec les étudiants et les encadreurs pédagogiques. A la fin de l’évaluation externe des programmes MIAGE des  universités Amadou Dieng et la Source, Prof Oumar Niang, un des évaluateurs venus de Sénégal a confié : « nous sommes très à laisse en évaluant les différents programmes.  Nous avons constaté que l’ANAQ  a fait un travail préparatoire très important avec l’ensemble des acteurs qui ont en charge l’assurance qualité  dans les établissements ».

Si ces appréciations confortent l’autorité nationale d’assurance qualité dans sa stratégie de promotion, le Secrétaire Exécutif lui trouve satisfaction ailleurs. « Nous avons innové en instaurant le numérique. C’est un grand challenge de pouvoir travailler entièrement sur le digitale. Cela nous a énormément raccourci les tâches» se félicite Prof Kabiné Oularé.                                         

Cette année, l’ANAQ a mis en place une plateforme numérique sur laquelle les différents rapports sont déposés. Au total,  71 programmes sont évalués en vue de l’accréditation et 11 institutions ont postulé à l’habilitation.  

ParAboubacar CAMARA

Atelier consultatif : comment définir un projet d’établissement?

Dans le processus d’amélioration de la gouvernance des universités guinéennes, la définition concertée d’un plan de développement stratégique est une etqpe cruciale. Le projet structurel INDIGO (Internationalisation des indicateurs pour une meilleure gouvernance des institutions d’enseignement supérieur en Guinée) a organisé à Conakry du 15 au 17 juin 2021 une rencontre consultative de tous ses acteurs sur la définition d’un projet d’établissement.

Au cours des travaux qui se sont déroulés à l’Université Kofi Annan de Guinée, les questions de gouvernance, de pilotage institutionnel et de promotion de la démarche qualité ont été débattus entre partenaires et associés venus des d’Europe et de Guinée.

Les partenaires institutionnels que sont le ministère guinéen de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l’autorité nationale d’assurance qualité, ont également pris part à ce chantier que la coordinatrice du Projet Annie Soriot  qualifie de « co-construction pour aboutir à quelques chose d’utile pour les étudiants, les chercheurs et la société civile ».

Sur la base des résultats de l’enquête menée par l’ANAQ, l’atelier consultatif recommande entre autre : « l’élargissement de l’élaboration des projets d’établissement aux autres institutions supérieures (9 institutions d’enseignement supérieur ont un plan d’établissement) ;  la mise en place des conseils d’administration (18% en ce moment) ; favoriser la mobilité des ressources ; …»

Le renforcement des capacités des acteurs est le credo du projet. Après l’atelier de Conakry, les échanges vont se poursuivre en octobre 2021 à l’université européenne Viadrina Francfort en Allemagne.

Le projet INDIGO a pour but de soutenir la modernisation des universités guinéennes en les accompagnant dans la définition et la construction de leur projet d’établissement. D’une durée de trois ans, le projet est porté et coordonné par l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en partenariat avec deux autres universités européennes (Université de Liège et Université européenne Viadrina de Francfort-sur-l’Oder), trois universités guinéennes (Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, Université Général Lansana Conté de Sonfonia-Conakry, Université Kofi Annan de Guinée), le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) et l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité (ANAQ). 13 autres partenaires guinéens et européens sont également associés au projet, dont huit universités guinéennes de l’interieur du pays, ainsi que l’Agence française de développement (AFD), l’Agence belge de développement (Enabel), le projet BoCEJ (Booster les Compétences pour l’Employabilité des Jeunes) de la Banque mondiale, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Ambassade de France en Guinée et en Sierra Leone.

Paradmin

Audience du Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique avec l’ANAQ

Audience du Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique avec l’ANAQ

Le mercredi 17 mars 2021, à 15 heures une forte délégation de l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité dans l’enseignement, la formation et la recherche  (ANAQ) a été reçue en audience par le Ministre d’État, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Scientifique.

Conduite par Dr Saliou Bella Diallo, Président du Conseil d’Administration, la délégation de l’ANAQ était composée de :

  • trois (3) membres du Conseil d’Administration
  • trois (3) membres du Conseil Scientifique
  • deux (2) membres du Secrétariat Exécutif.

Autour du Ministre d’État, on notait la présence du Secrétaire général du département, de la Cheffe de cabinet et du Conseiller chargé de la Recherche.

Trois prises de paroles ont ponctué la rencontre d’une trentaine de minute.

Tout d’abord, le Président du Conseil d’Administration  a situé la démarche dans le cadre d’une visite de courtoisie. Il a ensuite assuré de la disponibilité et de l’engagement de l’ANAQ a soutenir le ministre d’État dans ses charges. Avec l’accompagnement de l’État, Dr Diallo a dit la disponibilité de toutes les structures de gouvernance de l’ANAQ à atteindre les objectifs assignés dans la qualification du système éducatif.

Ensuite le Secretaire Exécutif de l’ANAQ, Pr Kabiné Oularé a présenté brièvement les résultats de l’évaluation 2020 des programmes avec ses chiffres clefs d’analyse. Il a souligné les défis et enjeux du moment pour l’ANAQ :

  • évaluation de 800 programmes en deux ans
  • problématique de la reconnaissance des établissements privés pour manque d’agrément.
  • évaluation des performances annuelles des universités et des centres de recherche afin de procéder à un palmarès des programmes et des établissements.
  • faible engouement des institutions publiques pour les évaluations. « Nous avons besoin de votre appui pour que les établissements publics donnent l’exemple ».

Le Secretaire Exécutif de l’ANAQ a conclu en invitant le Ministre d’État « a entrevoir des contrats de performance avec les universités publiques » pour mieux apprécier l’efficacité des subventions publiques.

En réponse, le ministre d’État Aboubacar Sylla a remercié et exprimé sa satisfaction de recevoir la délégation de l’ANAQ. « Votre institution est importante et déterminante pour l’amélioration de la qualité du système éducatif » a dit le ministre. Il a encouragé l’ANAQ a poursuivre ses efforts et à publier partout ses résultats afin de provoquer le changement qualificatif dans la formation, l’enseignement et la recherche.

En ce qui concerne les ressources supplémentaires, le ministre d’État s’est montré disposer à les mobiliser pour l’ANAQ partout où elles seraient disponibles.

La fin de la visite de courtoisie est marquée par une photo de famille.